Les élèves du nouveau programme de Mastère Spécialisé® Hydrogen Project and Engineering d’IFP School ont fait leur rentrée le 2 septembre dernier sur le campus de Rueil-Malmaison.
Il s’agit de la première promotion de cette nouvelle formation qui couvre l’ensemble de la chaîne de valeur de l’hydrogène. Labellisée par la Conférence des grandes écoles, elle est proposée en anglais et est ouverte aux titulaires d’un diplôme de niveau Bac+5.
Avec ce programme, IFP School vise à enrichir son offre de formation avec des enseignements liés aux énergies bas carbone.
L’École entend également contribuer à la construction d’une filière stratégique en plein développement en France et en Europe, comme le souligne Laetitia Salessy, Directrice du centre Procédés pour l’énergie et la chimie d’IFP School :
« Rien que sur l’Hexagone, le secteur de l’hydrogène décarboné devrait assurer plus de 100 000 emplois directs d’ici 2030. Notre objectif est de former la prochaine génération de spécialistes dans le domaine de l’hydrogène bas carbone. »
Cette première promotion compte 14 élèves, dont 11 hommes et 3 femmes, issu(e)s de 11 pays : Brésil, Cameroun, Colombie, France, Grèce, Iran, Kazakhstan, Liban, Nigéria, Rwanda et Sénégal.
Joshua Baudouin, 24 ans, est ravi d’avoir intégré le programme : « IFP School est très prisée par les étudiants de mon école, l’ENSIC (École nationale supérieure des industries chimiques). Je m’intéresse depuis plusieurs années déjà au domaine de l’hydrogène et je suis de très près son actualité, marquée notamment par des projets passionnants de plus en plus ambitieux portés par des start-ups ainsi que par de grands groupes. »
Les élèves suivront ce Mastère Spécialisé® pendant 12 mois, dont six mois qui seront dédiés à un stage en entreprise.
« Nous sommes parmi les premières écoles d’ingénieurs en France à proposer une formation spécialisée autour de l’hydrogène. Nos élèves bénéficieront de l’environnement scientifique d’IFPEN, de l’expertise des enseignants-chercheurs d’IFP School et de notre solide réseau de partenaires industriels » note Marie-Hélène Klopffer, Responsable du programme.
« La rentrée de cette première promotion se déroule de manière très positive. Il y a une bonne dynamique dans la classe, les élèves interagissent facilement avec les intervenant(e)s. Les élèves vont s’impliquer dans les différents projets qui leur seront proposés tout au long de l’année, je pense que ce sera une année très enrichissante ! » ajoute-t-elle.
Du côté des intervenants justement, Jérôme Christin, Vice President chez Air Liquide Group R&D a partagé sur LinkedIn son expérience d’enseignement auprès de nos élèves, soulignant la qualité des échanges et le fort intérêt pour les énergies bas carbone qui anime la classe.
Le cursus comprend huit modules pédagogiques. Les élèves découvriront d’abord les enjeux et les défis de l’hydrogène ainsi que la place et le rôle de la molécule dans la transition énergétique. Ils et elles aborderont par la suite les technologies de production de l’hydrogène, les problématiques autour du transport, du stockage et de la distribution.
Viendront ensuite les aspects réglementation, sécurité et environnementaux ainsi que les principaux usages de l’hydrogène (dans la mobilité et pour décarboner l’industrie) suivis d’un module financier et montage de projets.
À l’issue de la formation, les élèves pourront s’orienter vers des postes tels que business developer H2, chargé(e) d’affaires H2, responsable de bureau d’études, directeur(-trice) technique de projets H2 ou ingénieur(e) d’études H2.
Pour sa part, Joshua se projette déjà :
« Après l'obtention de mon diplôme, j'aimerais contribuer à l'émergence et au développement de projets en France et à l'international, notamment dans le domaine des installations d'unités de production d'hydrogène vert off-shore (à partir d'énergie éolienne) qui vont pouvoir jouer, entre autres mais pas seulement, un rôle important dans la décarbonation des zones industrialo-portuaires. »
« Je suis également très intéressé par l'hydrogène bleu (implémentation de technologies de type CCS (Carbon Capture and Storage) sur des unités de vaporeformage), ainsi que par l'hydrogène blanc (exploitation à terme de l'hydrogène naturellement présent dans le sous-sol). J'ambitionne d'occuper à terme des rôles comme chef de projet ou bien responsable commissioning » poursuit-il.
Une belle année pleine de projets sous le signe des énergies bas carbone a déjà démarré pour tous et toutes !
Article rédigé par Meyling Siu